Libyans and the 'limes' : culture and society in Roman Tripolitania

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1987

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David Mattingly, « Libyans and the 'limes' : culture and society in Roman Tripolitania », Antiquités africaines, ID : 10.3406/antaf.1987.1136


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Résumé En Fr

Many accounts of Rome in Africa lay undue stress on political factors and undervalue the cultural aspect of Roman imperialism. The results are false assumptions about the primacy of Roman culture and a distorted picture of the indigenous contribution to the empire. This article attempts to examine the longevity of Punic culture and the vitality of Libyan culture in Roman Tripolitania across a broad chronological period. It draws on archaeological and literary evidence relating to both the coastal cities and to the agricultural settlements of the hinterland. The latest results of the UNESCO Libyan Valleys Survey confirm earlier evidence concerning the cultural character of the settlers of the pre-desert agricultural zone. These 'settlers' were Punicised Libyans, presumably native to the land, and not Roman colonists as was once believed. The study area has much to tell us about the limited aims and achievements of Romanisation in such provinces. Important conclusions are also reached about the nature of late Roman political or military control of Tripolitania and about the interaction between the established indigenous population and a new group of migrating Libyan tribes. Cultural matters are shown to be as fundamental to an understanding of the end of Roman Tripolitania as they are to evaluating its earlier success as part of the Roman empire.

Bien des exposés sur l'Afrique romaine mettent abusivement l'accent sur les facteurs politiques en sous-estimant les aspects culturels (au sens large) de l'impérialisme romain. Il en résulte des suppositions fallacieuses sur la primauté de la culture romaine et une image déformée de la contribution indigène à la civilisation de l'empire. Cet article s'applique à examiner la longévité de la culture punique et la vitalité de la culture libyenne dans la Tripolitaine à travers une longue période chronologique. Il fait appel aux témoignages archéologiques et textuels relatifs à la fois aux cités côtières et aux établissements agricoles de l'intérieur. Les derniers résultats de l' UNESCO Libyan Valleys Survey confirment les preuves plus anciennes sur les traits d'identité culturelle des occupants de la zone agricole du prédésert. Ces occupants étaient des Libyens punicisés vraisemblablement natifs du pays et non des « colons » romains comme on le croyait jadis. L'aire étudiée a beaucoup à nous apprendre sur les objectifs limités et les réussites de la romanisation dans de telles provinces. D'importantes conclusions sont aussi dégagées quant à la nature du contrôle politique ou militaire romain en Tripolitaine à l'époque tardive et sur les interactions entre les populations indigènes déjà établies et un nouveau groupe de tribus libyennes en migration. Ces aspects sont présentés comme fondamentaux pour une compréhension de la fin de la Tripolitania aussi bien que — auparavant — pour l'évaluation des conditions de son intégration réussie dans le monde romain.

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