1968
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Raymond Wey et al., « Sur la formation de silicates basiques de magnésium, nickel et cuivre. Interprétation des résultats par la théorie des champs des ligands », Bulletin du Groupe français des Argiles, ID : 10.3406/argil.1968.1092
A température ordinaire, la silice en solution à l'état de molécules simples Si (OH)4 réagit dans certaines conditions avec les cations Mg2+, Ni2+ et Cu2+ Les produits qui précipitent sont des sels basiques dont la nature dépend du comportement cristallochimique du cation. Le magnésium forme en fonction dp pH et du rapport molaire SiO2/MgO uniquement des sels basiques du type argile. Le nickel, dans des conditions voisines, réagit d'une manière identique. Néanmoins les produits qui précipitent sont nettement moins bien cristallisés que leurs homologues magnésiens, Le cuivre conduit suivant les conditions à deux types de sels basiques, H donne avec la silice en milieu neutre ou légèrement alcalin et en présence de magnésium, du chrysocolle (homéotype cuprifère, d'une phyllite T.O.T.) instable, 'sliydrolysant facilement en oxyde CuO (tenorîte). Plus généralement, Cu2+ précipite avec la silice sous forme de sels silicatés de structure voisine des sulfates et nitrates basiques, On explique ce comportement particulier du cuivre et du nickel par la théorie des champs de ligands (DUNITZ et ORGEL, 1957),