1969
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Michel Murat et al., « Observations expérimentales relatives à l'étude des réactions de déshydratation et de déshydroxylation des minéraux argileux par mesures de conductivité électrique et analyse thermique », Bulletin du Groupe français des Argiles, ID : 10.3406/argil.1969.1114
Les auteurs ont étudié, par A. T.D. et mesures de conductivité électrique en courant continu, et à la pression atmosphérique, les réactions de déshydratation et de déshydroxylation des minéraux argileux suivants : kaolin, halloysite, montmorillonites, illite, glauconie, sépiolite et attapulgite, ainsi qu'un mica muscovite. Les réactions de déshydratation à basse température (60 < 0 < 150°C) se manifestent par une légère croissance de la conductivité que l'on peut attribuer, soit à l'augmentation de la mobilité des protons avec l'élévation de la température, soit à l'augmentation transitoire du taux de recouvrement à la suite d'une déshydroxylation superficielle. Ensuite on observe toujours une brusque diminution de la conductivité associée à la déshydratation du solide, phénomène différent de celui observé dans le cas des hydrates salins, et qui traduit les différences de l'état de l'eau entre les minéraux argileux d'une part, et les hydrates salins d'autre part. Les réactions de déshydroxylation macroscopique, qui se manifestent à partir de 500-600 C se traduisent par une augmentation rapide de la conductivité électrique avec l'élévation de la température : les phases anhydres qui en résultent présentent un caractère semi-conducteur et leur énergie d'activation dépend, pour un même type d'argile, de l'origine du minéral.