Analyse de quelques échantillons de verre du XVIème siècle découverts dans un dépotoir au cours de la fouille des abords sud de la Cathédrale d'Orléans

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1979

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Pierre Poupet et al., « Analyse de quelques échantillons de verre du XVIème siècle découverts dans un dépotoir au cours de la fouille des abords sud de la Cathédrale d'Orléans », ArchéoSciences, revue d'Archéométrie, ID : 10.3406/arsci.1979.1099


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Résumé En Fr

A well which had been filled up with household refuses, was investigated. The well, located within the canonical area of Orleans (France) , is dating from the second part of the sixteenth century or the beginning of the seventeenth : numerous elements of thin white glasswares were collected (especially bottles and goblets) . Chemical analyses performed on samples show that these "cristalline glasses" derived from the melting of sodium and calcium silicates, to which only a small quantity of potassium was added. This is a noticeable technical improvement with regard to the potassic glasses from Rougiers (south-France) which are from the twelth century ("cycle européen d'origine continentale"). On the other hand, the composition of these low potassium glasses present striking similarities with other glasses made about two centuries earlier, and related to the "cycle méditerranéen". The few analyses presented in this paper are preliminaries to a more comprehensive study of the glass-fabrics from the central part of France, since names of some glass- workers are reported in Orleans as far back as the fiftheenth century and since during the middle of the seventeenth, Perrotto set up there a fabric.

La fouilla d'un puits-dépotoir situé dans le quartier canonial d'Orléans ec daté de la seconde moitié du XVIe et du début du XVI le siècle, a mis au jours une quantité très importante de verres blancs et fins (bouteilles, gobelets et verres à pied). L'analyse chimique de quelques échantillons montra que ces verres "cristallins" sont issus d'un bain de silicates de sodium et de calcium, contenant une petite quantité de potassium. On note une évolution de la composition par rapport aux verres à fondant potassique de Rougiers (Provence) attribués au cycle européen d'origine continentale et datés du Xlle siècle. Par contre, la ressemblance est frappante avec les verres du cycle méditerranéen antérieurs de deux siècles environ. Ces quelques analyses sont un préliminaire à l'étude des verreries dans la région centre, puisqu'on connait les noms de certains verriers d'Orléans aux XV, XVI, XVIIe et qu'au milieu du XVIIe, Perrotto y installa une fabrique.

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