Amicizia e retorica della consolatio : note in margine ad un «singolare» lamento funebre boccacciano (Filocolo, V, 75)

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2010

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Raffaella Zanni, « Amicizia e retorica della consolatio : note in margine ad un «singolare» lamento funebre boccacciano (Filocolo, V, 75) », Arzanà. Cahiers de littérature médiévale italienne, ID : 10.3406/arzan.2010.975


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Résumé Fr

Amicizia e retorica della «consolatio» : note in margine ad un «singolare» lamento funebre boccacciano («Filocolo» V, 75) L'analyse du passage du Filocolo qui met en scène la plainte pour l'ami «singulier» a inspiré un double questionnement. L'auteur de cet article a d'abord essayé de définir la conception de l'amitié que Boccace élabore dans son texte. Manifestement inspirée par le modèle cicéronien, elle n'en refuse pas moins la centralité de la dimension politique qui caractérisait le Lalius, mais propose en revanche un rapprochement entre l'amitié et l'amour en fonction d'un idéal de vie héroïque. La benivolentia chevaleresque qu'incarne le couple de Florio et Ascalion se définit à partir des exempla d'amis héroïques légués par l'Antiquité, mais également d'un ensemble de sources philosophiques et littéraires qui comprend l'Ethique à Nicomaque et la Consolation de la Philosophie, Ovide et André le Chapelain, la poésie courtoise et stilnovista. C'est plus particulièrement à la question des modèles rhétoriques de cette oraison funèbre qu'est consacrée la deuxième partie de cet article. Son auteur, en effet, a cru reconnaître, dans l'articulation globale comme dans certains détails de ce passage, autant d'emprunts au De excessu fratris d'Ambroise, le texte qui définit le modèle de la consolatio chrétienne — mais qui se trouverait ici réduit à sa dimension éthique, à l'exclusion de tout élément stricto sensu doctrinal. Le problème se pose alors de la connaissance que Boccace pouvait avoir de ce texte, absent de sa bibliothèque comme toutes les œuvres d'Ambroise à l'exception de l'Hexæmeron. Or, quelques traces subsistent d'un échange de manuscrits des Pères entre notre auteur et Pétrarque, auquel le liait une amitié non moins «singulière» que celle que met en scène le Filocolo. S'il est impossible de démontrer que le De excessu fratris en ait fait partie, on peut au moins souligner, en guise de conclusion, l'importance de cette zone peu explorée de la culture de Boccace, qui confirme encore une fois son talent dans l'exploration éclectique de la tradition et dans l'invention de nouvelles formes littéraires.

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