Sulla genesi fiorentina della Commedia

Fiche du document

Date

2013

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.

Résumé It Fr

La critica ha già notato che i primi canti dell 'Inferno si differenziano dagli altri per svariati aspetti di contenuto, forma e struttura. Ha colpito in particolare, nella profezia del veltro, il contrasto con l'interpretazione dell'impero nel De vulgari eloquentia e nel Convivio (1304-1306). Ma colpisce anche la presenza di un punto di vista dell'autore che è fiorentinocentrico, sia nella scelta dei dannati, sia nel dialogo che il viator intreccia con loro. Il poema quale noi lo leggiamo (indiscutibilmente composto nell'esilio, dal 1306-1307 fin quasi alla morte) lascerebbe così emergere, in controluce, le tracce testuali di un «copione » primitivo (per noi del tutto scomparso, e di qualunque natura potesse essere), la cui origine potrebbe forse risalire (come permetterebbero di ipotizzare alcuni esili indizi d'archivio) a un viaggio a Roma in occasione del giubileo. Di una genesi fiorentina della Commedia parla Boccaccio a due riprese (nel Trattateli lo, indi nelle Esposizioni), ma il suo racconto ha riscosso scarso credito presso la critica più recente. Forse però, qualora se ne tralascino gli aspetti più rocamboleschi, il racconto boccacciano andrebbe "riabilitato", alla luce delle ben più dirimenti spie testuali. Si spiegherebbe così un fiorentinocentrismo originario, prolungatosi, e modificatosi, nei primissimi anni dell'esilio, in funzione di una persistente destinazione fiorentina di quei canti, volti ora a garantire il guelfismo di un autore che spera nella possibilità di un rientro. Il corso degli eventi farà poi che quel poema, concepito per Firenze (e forse a Firenze) si trasformi nel libro più violentemente antifiorentino che sia mai stato scritto.

La critique a déjà remarqué que les premiers chants de ¥ Enfer se différencient des autres par plusieurs aspects touchant au contenu, à la forme, à la structure. Dans la prophétie du veltro , notamment, le contraste est frappant d'avec l'interprétation de l'empire dans le De vulgari eloquentia et le Convivio (1304-1306). Mais il faut aussi relever la présence d'un point de vue de l'auteur qui est florentinocentrique, par le choix des damnés et par le dialogue que le viator noue avec eux. Le poème que nous lisons (et qui a bien été composé dans l'exil, à partir des années 1306-1307) laisserait ainsi émerger, entre les lignes, les traces d'un "canevas" précédent (quel qu'il ait pu être, et de toute façon pour nous perdu) dont l'origine pourrait peut-être remonter (d'après de minces indices d'archives) à un voyage à Rome lors du jubilé. La genèse florentine de la Comédie a été racontée par Boccace à deux reprises (dans le Trattateli# et dans les Esposizioni ), mais la critique la plus récente n'a guère ajouté foi à son récit. On pourrait cependant le "réhabiliter", une fois élagué de ses éléments les plus rocambolesques, à la lumière d'indices textuels bien plus probants. Le florentinocentrisme originel du poème aurait persisté dans les chants écrits pendant les premières années de l'exil, mais pour devenir l'attestation de guelfisme d'un auteur qui mise sur un retour possible à Florence. Le cours des choses a ensuite voulu que le poème conçu pour Florence (voire à Florence) se soit transformé dans le livre le plus violemment antiflorentin que l'on ait jamais écrit.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en