The Rhetoric of Politics in Tibetan Historiography: Religion, the State, Law, and Kingship; Key Terms and Their Usage in the Tholing Manuscript

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2017

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David Pritzker, « The Rhetoric of Politics in Tibetan Historiography: Religion, the State, Law, and Kingship; Key Terms and Their Usage in the Tholing Manuscript », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2017.1487


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Résumé Fr

La fin de la dynastie de Pugyel (en 842, Spu rgyal) et le début des lignées royales de Tö Ngari (Stod Mnga’ ris, à partir du Xe siècle) marquent une période cruciale et une étape liminaire de l’histoire tibétaine. À cette époque, les braises de l’effondrement de l’Empire furent utilisées pour raviver les structures de pouvoir sur l’ensemble du territoire tibétain et, tout particulièrement, sur les hauts plateaux du Tibet occidental. Cet article s’intéresse aux questions relatives au droit et à l’historiographie soulevées par l’un des rares manuscrits connus du XIe siècle du Tibet occidental. En analysant des termes spécifiques, qui sous-tendent une relation dynamique entre la royauté et la loi, d’un côté, et entre religion et politique, de l’autre, et en recherchant les points de rencontre et de recoupement entre « religion » (chos) et « État » (srid), je démontre de quelle façon les modifications terminologiques et rhétoriques reflètent les changements socio-politiques et socio-religieux. En particulier, considérant les stratégies rhétoriques employées pour représenter les rois du Tibet occidental, je montre comment le discours traite des tensions inhérentes à la royauté durant cette période de formation de l’histoire du Tibet, au moment où les puissances régionales rivalisent pour le contrôle du territoire et où le bouddhisme est l’atout majeur du pouvoir. Mis en contexte, ces choix narratifs mettent en lumière les structures politiques et légales, qui étaient restées dans l’ombre jusqu’à présent à cause de l’influence des histoires monastiques, de la domination du bouddhisme et du manque croissant de pertinence de la royauté au Tibet pendant la « seconde diffusion de la doctrine » tenpa chidar (du XIe au XIIIe siècle).

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