Rituals as War Propaganda in the Establishment of the Tibetan Ganden Phodrang State in the Mid-17th Century

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2018

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Solomon FitzHerbert, « Rituals as War Propaganda in the Establishment of the Tibetan Ganden Phodrang State in the Mid-17th Century », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2018.1508


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Résumé Fr

Cet article examine la politique de la « magie de guerre » – c’est-à-dire des rituels visant à repousser les armées (tib. dmag bzlog) – au moment de la création de l’État tibétain du Ganden Phodrang au XVIIe siècle. Utilisant des textes rituels en langue tibétaine comme sources historiques, l’article présente la « magie de guerre » comme une forme pré-moderne de propagande de guerre qui a joué un rôle crucial dans la formation de l’État tibétain. Au début du XVIIe siècle, la « magie de guerre » tibétaine, une tradition qui puisait ses racines en Inde, s’était développée pour devenir un domaine extrêmement compétitif, imprégné d’une rhétorique selon laquelle il fallait repousser les « armées démoniaques des régions frontalières » et en particulier les Mongols. Le fait que l’existence du gouvernement du Ganden Phodrang dépendait du soutien militaire des Mongols Qoshot représentait un important défi en terme de propagande. L’article examine les différentes stratégies que le Cinquième Dalaï-lama Ngawang Lozang Gyatso a personnellement mises en œuvre pour résoudre ce problème, ce qui lui a permis, avec son successeur le régent Sanggyé Gyatso, de déployer avec succès l’arsenal très impressionnant des «pouvoirs magiques » (tib. mthu) du Ganden Phodrang. Cela incluait notamment le patronage des traditions ésotériques de rituels violents des Trésors du Nord, la rédaction, par le Cinquième Dalaï-lama lui-même, de nombreux textes rituels sur des thèmes connexes et enfin l’institution de cérémonies d’État pour mettre en scène publiquement ces pratiques.

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