Strength, Defence, and Victory in Battle: Tibetan Medical Institutions and the Ganden Phodrang Army, 1897–1938

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2018

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Stacey Van Vleet, « Strength, Defence, and Victory in Battle: Tibetan Medical Institutions and the Ganden Phodrang Army, 1897–1938 », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2018.1511


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Résumé Fr

Au début du XXe siècle, l’impératif de renforcer et de défendre le gouvernement du Ganden Phodrang motiva les réformes tant médicales que militaires au Tibet. Mobilisant les mémoires de médecins tibétains ainsi que d’autres types de sources, cet article examine la relation entre l’armée du Ganden Phodrang et les deux principales institutions médicales du Lhasa de l’époque : le monastère médical de Chakpori (fondé en 1696) et le Mentsikhang ou « Institut de Médecine et d’Astrologie » (fondé en 1916). Entre 1897 et les années 1940, l’armée recruta progressivement davantage de médecins du Chakpori servant auprès des officiers et dans les campements militaires, tandis qu’en 1938 un effort plus concerté fut fourni afin d’établir un « corps médical » tibétain, en recrutant au Mentsikhang une promotion entière d’étudiants issus des régiments militaires. Cette expansion s’inscrivait dans une tendance mondiale plus large, puisque les armées modernes, de la Grande-Bretagne impériale à la Chine, organisaient des services médicaux et sanitaires avec l’objectif de réduire le nombre de décès parmi les combattants et les non-combattants et de remonter le moral des troupes et des civils. Mais si le contexte militaire des rencontres avec les cultures étrangères influença largement l’évolution de la médecine tibétaine au cours de cette période, l’adoption de techniques étrangères se limita principalement à la vaccination jennérienne, tandis que les techniques tibétaines pertinentes, notamment le traitement des blessures, la chirurgie de la cataracte et la divination de la « victoire au combat » (g. yul rgyal) recevaient un nouvel éclairage. Les initiatives du gouvernement du Ganden Phodrang visant à relier ses institutions médicales et militaires reflètent une volonté de renforcer la base bouddhique de sa gouvernance et d’encourager la coopération entre les segments laïcs et monastiques de la société.

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