Making Buddhist Statues Alive: Pokchang as the Buddha-Mother and Maṇḍala in Late Chosŏn Period Korea

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2019

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희정 강, « Making Buddhist Statues Alive: Pokchang as the Buddha-Mother and Maṇḍala in Late Chosŏn Period Korea », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2019.1525


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Résumé Fr

Les objets qui sont choisis pour être insérés à l’intérieur d’une statue bouddhique ont une signification religieuse qui donne à leur combinaison tout leur sens. Ce n’est que lorsque ces objets sont combinés de manière spécifique par le biais du rituel approprié qu’ils peuvent devenir des objets efficaces de la cache ventrale (pokchang 腹藏), conférant un caractère sacré à la statue. Le rituel de la cache ventrale transforme une statue matérielle en un bouddha. Le rituel n’est pas un simple acte d’installation d’éléments votifs à l’intérieur de statues : la récitation correcte des formules magiques (dhāraṇī) et l’inscription de lettres de l’alphasyllabaire siddhaṃ est essentielle pour garantir la sacralisation d’une statue bouddhique. À la fin de la période du Chŏson (1392-1910), le Chosang kyŏng 造 像 經 (Soutra de la production d’images bouddhiques) devint le manuel de référence pour la pratique du rituel de la cache ventrale. Trois points principaux sont abordés dans cet article. En premier lieu, la cosmologie du bouddhisme ésotérique se reflète dans les objets installés à l’intérieur d’un contenant en forme de clochette dans la gorge (huryŏng t’ong 喉鈴筒), objets qui sont organisés en ensembles de cinq éléments, parmi lesquels les cinq miroirs qui représentent les cinq sortes de sagesse du Bouddha, et les lettres du siddhaṃ. En second lieu, l’inscription des « syllabes de semence des Cinq Roues » (oryun chongja 五輪種字) sur le contenant en forme de clochette et la « Dhāraṇī du sceau du coffret précieux » (Pohyŏbin tarani 寶篋印陀羅尼, également appelée Pohyŏp chinŏn 寶篋眞言) enchâssées dans le pokchang symbolisent les reliques du corps entier du Bouddha, qui transcendent les trois corps du Bouddha, le Bouddha du passé, du présent et du futur. Les reliques du corps entier surpassent les autres reliques du Bouddha. Ainsi, la Dhāraṇī du sceau du coffret précieux devient le résultat du nirvana du Bouddha et le contenant dans la gorge symbolise la mère du Bouddha (pulmo 佛母), ou l’engendreur de tous les bouddhas. Troisièmement, l’exécution correcte du rite de l’autel pour les trois accomplissements (Ch. sanzhong xidi 三種悉地), inclus dans le rituel pokchang, est nécessaire pour que le pokchang fonctionne correctement en tant qu’entité sacrée représentant la cosmologie bouddhique. Grâce aux combinaisons particulières de lettres du siddhaṃ et d’inscriptions de dhāraṇī, les rites du pokchang jouent un rôle central dans la transformation de matériaux ordinaires en êtres divins.

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