Changes in the Installation of Pokchang and Throat-Bell Containers in Buddhist Paintings of the Late Chosŏn Period

Fiche du document

Auteur
Date

2019

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

Forme

Citer ce document

용윤 이, « Changes in the Installation of Pokchang and Throat-Bell Containers in Buddhist Paintings of the Late Chosŏn Period », Cahiers d'Extrême-Asie, ID : 10.3406/asie.2019.1526


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cet article examine l’emplacement de l’installation du « contenant en forme de clochette dans la gorge » (huryŏng t’ong 喉鈴筒) afin de comprendre les caractéristiques et les changements du rituel de la cache ventrale (pokchang 腹藏) dans le cas des peintures bouddhiques. Les modifications de l’espace d’installation du contenant sont systématiquement liées à la variation des formats de montage des peintures bouddhiques. Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les peintures bouddhiques étaient montées comme des rouleaux suspendus, cependant à partir de la fin du XVIIIe siècle, l’encadrement devint le style de montage prédominant. Cette transition a induit un déplacement de l’emplacement de la cache ventrale. En conséquence, le contenant en forme de clochette, qui avait été inséré dans la poche de la cache ventrale, accroché sur la partie supérieure avant de la peinture, a été déplacé à l’arrière de la peinture. Ce changement dans l’espace de l’installation a également influencé la forme du contenant. La poche de la cache ventrale renfermait un contenant cylindrique de forme similaire à celle utilisée pour la cache ventrale des statues bouddhiques. Déplacé à l’arrière de la peinture, le contenant en forme de clochette s’est transformé en un objet plat et carré de manière à épouser la forme du nouvel espace d’installation. À partir de la fin du XVIIIe siècle, l’utilisation du contenant carré s’est généralisée. Ceci est attesté dans la phrase suivante : « Le contenant cylindrique en forme de clochette est utilisé pour les statues bouddhiques, tandis que le contenant carré est utilisé pour les peintures bouddhiques », issue du Chosang kyŏng 造像經 (Soutra sur la production d’images bouddhiques) de l’édition du monastère Yujŏm 楡岾寺, publiée en 1824. Conformément à cette nouvelle forme du contenant, les objets insérés à l’intérieur et à l’extérieur de ce dernier ainsi que la séquence d’installation de ces objets ont été progressivement modifiés. À la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, le contenant carré est devenu la forme standard pour les peintures bouddhiques. Simultanément, le couvercle à huit pétales du contenant a évolué pour devenir le P’aryŏp tae hongnyŏn chi to 八葉大紅蓮之圖 (Diagramme du grand lotus rouge à huit pétales) qui était associé au Yŏl kŭmgang chibang chi to 列金剛地方之圖 (Diagramme de la terre carrée de la disposition des diamants) et au Chunje kuja ch’ŏnwŏn chi to 准提九字天圓之圖 (Diagramme du ciel circulaire comprenant les neuf lettres de Cundī). Ces deux derniers diagrammes placés à l’extérieur du contenant ont été influencés par la Pimil kaegan chip 祕密開刊集 (Première publication de la Collection des enseignements ésotériques) publiée en 1784. Ces changements apportés à la forme du contenant et de la cache ventrale sont devenus la norme pour le rituel de la cache ventrale jusqu’à nos jours.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en