1991
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Claude Burnez et al., « Le Gros-Bost à Saint-Méard-de-Drône (Dordogne) », Bulletin de la Société préhistorique française, ID : 10.3406/bspf.1991.9933
RESUME Le site du Gros-Bost à Saint-Méard-de-Drône (Dordogne) est connu depuis la fin du siècle dernier et C. Chevillot en a publié un important matériel. En 1994 il a été effectué un sondage diagnostic dans une section du rempart ouverte par des clandestins. L'intérêt du mobilier, entièrement artenacien, et des traces de structures révélées par les photographies aériennes de F. Didierjean incitèrent à prolonger cette opération par une fouille programmée en 1995. Les phases de construction ou de réparation du rempart ne sont pas faciles à classer chronologiquement dans le rempart mais le matériel est bien confirmé de l'Artenac. Dans l'intérieur de l'enceinte il a été possible de localiser la palissade que les clichés avaient suggérée, mais une structure rectangulaire n'a pas pu être retrouvée. Les datations 14C indiquent une utilisation du rempart du début jusqu'au milieu du troisième millénaire, à l'exception d'une date de toute évidence trop jeune. Le Gros-Bost se présente donc comme un site architecturalement, culturellement et chronologiquement proche de celui du Camp à Challignac (Charente). Il est évident que l'Artenac a été contemporain des campaniformes — comme à Diconche à Saintes (Charente-Maritime) — mais des rapports avec le Bronze ancien peuvent aussi être suggérés.