Les migrants exercent-ils une influence croissante sur la fécondité en Europe ?

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2010

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Tomáš Sobotka, « Les migrants exercent-ils une influence croissante sur la fécondité en Europe ? », Revue des politiques sociales et familiales, ID : 10.3406/caf.2010.2525


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Résumé En Fr

The rising importance of migrants for childbearing in Europe. This article looks at the influence of immigration on childbearing trends in the countries ofWestern, Northern and Southern Europe, which have received relatively large numbers of immigrants during the last decades. It analyses the contribution of migrants to the total number of births and compares fertility rates of migrant women with the fertility rates of native women, pointing out huge diversity between migrant groups. It also discusses the evidence regarding the progressive ‘ assimilation’ in migrants’ fertility to the local fertility patterns and analyses the net impact of migrants on period fertility rates. This review reveals that migrant women typically retain higher levels of period fertility than the ‘ native’ populations, but this difference typically diminishes over time and with the duration of their stay in a country. Therefore, immigrants contributed very little to the recently observed increase in period fertility rates across Europe.

Cet article s’intéresse à l’influence de l’immigration sur les tendances de la fécondité dans les pays d’Europe de l’Ouest, du Nord et du Sud qui, ces dernières décennies, ont reçu un nombre d’immigrants relativement élevé. Il analyse la contribution des migrants au total des naissances et compare les taux de fécondité des migrantes à ceux des femmes natives, mettant ainsi en évidence des différences considérables entre catégories de migrantes. Il examine également les données relatives à la convergence progressive (« assimilation » ) de la fécondité des migrantes avec les profils de fécondité des femmes natives, ainsi que l’impact net des migrants sur l’indicateur conjoncturel de fécondité (ICF). Cette exploration révèle que, dans l’ensemble, l’ICF des migrantes reste supérieur à celui des femmes natives, mais que cet écart se réduit au cours du temps et à mesure que la durée de séjour des migrantes s’allonge. Les immigrants ont finalement très peu contribué à la hausse de l’ICF récemment observée.

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