Dépenser moins pour vivre mieux. Le cas de boulangers paysans vivant en yourte

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2016

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Geneviève Pruvost, « Dépenser moins pour vivre mieux. Le cas de boulangers paysans vivant en yourte », Revue des politiques sociales et familiales, ID : 10.3406/caf.2017.3185


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Résumé En Fr

Spend less to live better. The case of rural bakers living in yurts. Living with little monetary gain in a wealth of " homemade" produce, a huge area for experimenting and a large density of social interaction in a rural area, this is the life mission that everyday activists such as rural bakers Laurent and Marie, who live with their daughter on 1,400 euros per month, and on which the monographic survey underpinning this article is based, are looking to implement as " eco-alternatives". The ethnographic study of the couple''s way of life, together with elements for quantifying their resources and networks, provide a means of evaluating the motivations of their " better living". But gradually buying land, establishing a poly-business that both produces and sells food and setting up home in flimsy habitats with minimum energy consumption is not sufficient to ensure that these " concrete utopias", which can only be used alongside an interdependence of a solid network of mutual assistance that is patiently maintained, are successful. Economic life is not autonomous ; it operates with political and moral spheres, as well as with ones involving friends and family.

Vivre avec peu de gains monétaires dans une abondance de produits «maison » , un vaste terrain d’expérimentations et une grande densité de relations sociales en zone rurale, tel est le projet de vie qu’entendent mettre en oeuvre des «alternatifs écologiques », militants du quotidien, comme Laurent et Marie, boulangers paysans, qui vivent avec leur fille avec 1 400 euros par mois, sur lesquels porte l’étude monographique à la base de cet article. L’ethnographie du mode de vie du couple, cumulée à des éléments de quantification de leurs ressources et de leurs réseaux, permet d’évaluer les ressorts de leur «mieux vivre » . Mais l’achat progressif de terres, la mise en place d’une polyactivité à la fois vivrière et marchande, l’installation dans des habitats légers avec un minimum de consommation énergétique, ne suffisent pas à assurer le succès de ces «utopies concrètes » , qui ne peuvent se déployer que dans l’interdépendance d’un solide réseau d’entraide, patiemment entretenu. La vie économique n’est pas autonome, elle fonctionne avec les sphères politique, morale, amicale et familiale.

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