Wang Chongs (27-ca. 100) Divinationskritik

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2005

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Joachim Gentz, « Wang Chongs (27-ca. 100) Divinationskritik », Cahiers du Centre Gustave Glotz, ID : 10.3406/ccgg.2005.891


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Résumé De Fr

Divinationskritik findet sich spätestens vom vierten Jahrhundert an in frühen chinesischen Quellen. Sie richtet sich niemals grundsätzlich gegen Divination, sondern immer nur gegen einzelne falsche Divinationsformen, die zu irrigen Voraussagen führen. Die historiographische Literatur geht davon aus, dass sich auf der Grundlage historischer Präzedenzien Voraussagen menschlicher Handlungen treffen lassen und veranschaulicht an historischen Einzelbeispielen Fälle richtiger oder falscher Voraussagen. Historiographie und Divination stehen sich daher nahe. Wang Chong ist der erste Denker Chinas, der systematisch kritisch über Divination reflektiert. Er entwirft eine Theorie, nach der sich menschliches Schicksal als Ergebnis des Zusammenspiels unterschiedlicher Kräftefelder spontan und unabhängig von der moralischen Qualität menschlichen Handelns ergibt. Da Zukunft bei Wang in der Gegenwart angelegt ist und nach bestimmten Gesetzmäßigkeiten keimt und sich realisiert, ist sie Weisen und Gebildeten, welche diese Gesetzmäßigkeiten kennen, einsichtig. Sie wird von ihnen an Zeichensystemen wie dem des menschlichen Körpers (Physiognomie), des Himmels (Astrologie) oder der Natur (Omina), welche korrelativ aufeinander bezogen verstanden werden, erkannt. Die Bedingung für ein richtiges Ausdeuten der Zukunft bildet nicht seherische oder übernatürliche Befähigung, sondern Einsicht in die Entwicklungsgesetze des Kosmos, die nur durch Studium und Gelehrsamkeit erlangt werden kann.

Dans les sources chinoises antiques, on peut trouver une critique de la divination au moins depuis le IVe siècle av. J.-C. Elle ne vise jamais la divination en tant que telle, mais toujours certaines formes de divination erronées, qui conduisent à des prédictions trompeuses. L’historiographie part du principe que, sur la base de précédents tirés de l’histoire, on peut prévoir l’action humaine et illustrer par des exemples historiques précis des cas de prédictions justes ou fausses. L’historiographie et la divination ont donc des points communs. Wang Chong est le premier penseur chinois qui réfléchit sur la divination de manière critique et systématique. Il a élaboré une théorie selon laquelle une destinée humaine est le résultat de l’interaction de différentes forces, indépendamment de la qualité morale de l’individu et de ses actions. Selon Wang, l’avenir est en germe dans le présent et se réalise selon certaines lois; il peut donc être prévu par les sages et les savants qui connaissent ces lois. Ils le reconnaissent grâce à un système de signes, au même titre que celui du corps humain (physiognomonie), du ciel (astrologie) ou de la nature (omina), ces systèmes s’interprétant l’un en fonction de l’autre. Pour être capable de faire une juste prédiction de l’avenir, point n’est besoin de capacités surnaturelles ou de dons de prophétie; il vaut bien mieux avoir une bonne connaissance des lois qui régissent l’évolution du cosmos, et cette dernière ne peut être acquise que par l’étude et l’érudition.

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