Les syndikoi, représentants juridiques des cités grecques sous le Haut-Empire romain

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2007

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Julien Fournier, « Les syndikoi, représentants juridiques des cités grecques sous le Haut-Empire romain », Cahiers du Centre Gustave Glotz, ID : 10.3406/ccgg.2007.1637


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Résumé En Fr

Because of its relative frequency in municipal careers, the office of syndikos has sometimes been described as one of the new functions appeared in Greek cities under Roman hegemony. Actually, syndikoi are already known in hellenistic times : these extraordinary appointees were expected to defend the territorial claims of their city before a court of arbitration. Under the Principate, the syndikoi were sent before provincial governors or Roman emperors to provide the legal defense of the interest of the city, when challenged by other cities or by its own residents. The syndikia was regarded as a leitourgia by the Greeks, as a munus personale by the Romans, that is a function which required energy and cleverness, but was theoretically not performed at one’s personal expense. Usually confered on those who were quite familiar with Roman or local law or to the best orators, the syndikia often preceded the exercice of ambassades or other functions outside the civic territory.

La relative fréquence de la fonction de syndikos dans les carrières civiques fait qu’elle est parfois décrite comme l’une des innovations caractéristiques du régime de la cité grecque à l’époque impériale. La mission de ces délégués extraordinaires s’inscrit en réalité dans la lignée de celle des syndikoi de l’époque hellénistique, qui plaidaient la cause de leur cité devant une autorité arbitrale, le plus souvent dans le cadre d’un litige frontalier. Sous le Principat, les syndikoi comparaissent essentiellement devant les gouverneurs de province ou l’empereur, pour défendre les droits de leur cité contre ses rivales ou contre ses propres ressortissants. Dans la carrière civique, la syndikia est considérée par les Grecs comme une liturgie, par les Romains comme un munus personale, c’est-à-dire comme une fonction qui sollicite l’habileté de son titulaire plutôt que son patrimoine. Confiée aux meilleurs connaisseurs du droit ou aux orateurs les plus habiles, elle est souvent le prélude à l’exercice d’autres fonctions de représentation de la cité en dehors de son territoire.

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