Poetics of the Bedroom Scene in Fuseli, Frankenstein, Film

Résumé En Fr

This essay explores Henry Fuseli’s The Nightmare (1781), its intermedial modes of transmission, and the intermedial poetics and reading practices it generates. The sensational power of The Nightmare generates further commissions in the areas of dreams, the gothic and the supernatural. The striking composition and open-ended potential of Fuseli’s nocturnal interior make it a schema that helps define and disseminate works. Its intermedial circulation also defines the narrative possibilities and the visual construction of the death-bed scene in Shelley’s Frankenstein, a scene often related to Fuseli’s picture mostly for its biographical import or its afterlife in filmic adaptations.

Cet article s’intéresse aux modes de transmission, à la poétique de l’intermédialité et aux pratiques de lectures que Le Cauchemar de Henry Fuseli (1781) a générés. Les potentialités de lecture relativement ouvertes qui caractérisent cette scène d’intérieur nocturne en font une représentation qui a contribué à définir d’autres œuvres. Cette circulation intermédiale engendrée par le tableau infléchit la construction visuelle de la scène de la mort d’Elizabeth sur son lit, décrite par Shelley dans Frankenstein. L’œuvre de Fuseli apparaît comme une scène-clé non seulement dans le roman mais aussi dans ses transpositions filmiques.