2007
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François Zufferey, « Marcabru ou le mâle caprin », Cahiers de Civilisation Médiévale, ID : 10.3406/ccmed.2007.2974
Dans la première partie de l'article, il est procédé à un examen critique de la thèse de Mme Spaggiari, selon laquelle le surnom de Marcabru aurait une origine germanique et serait emprunté à la chanson de geste de Beuve de Hantone. La deuxième partie propose une nouvelle étymologie du surnom : Marcabru signifierait « mâle caprin », c'est-à-dire « bouc », comme Marcoat voudrait dire « mâle coué », interprété en « scorpion ». Dans la dernière partie est étudiée la présence de l'élément caprin dans l'œuvre du troubadour gascon, notamment à travers la représentation de la Chimère dans la pièce XLIV : la tête caprine de l'animal fabuleux, qui symbolise la luxure, serait remplacée dans l'allégorie par la prostituée elle-même.