Representaciones del poder político en las Cantigas de escarnio y maldecir de Alfonso X

Fiche du document

Auteur
Date

2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Juan Paredes, « Representaciones del poder político en las Cantigas de escarnio y maldecir de Alfonso X », Cahiers d'Études Hispaniques Médiévales, ID : 10.3406/cehm.2004.1624


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr Es

Le caractère nettement monarchique de la structure politico-militaire de la péninsule ibérique au Moyen Âge ne pouvait manquer d’apparaître dans la satire politique. Le genre devient une arme redoutable: de là proviennent les mécanismes de contrôle exercés par le pouvoir. Le thème et les termes qui l’expriment acquièrent un caractère particulier quand les éléments convergent vers la représentation suprême du pouvoir royal. Alors la prise de position atteint ses objectifs ultimes et la poétique devient politique. C’est ce qui advient dans le cas d’Alphonse X le Sage. Son règne connut des difficultés dès son avènement. La force du pouvoir et la persuasion des lois n’étaient pas toujours les armes les plus efficaces. Le monarque adresse ses moqueries aux traîtres et aux couards de la guerre de Grenade. Il critique le Pape, pour son attitude ambiguë sur l’« affaire de l’empire », ou bien l’infant don Enrique. La représentation du pouvoir royal apparaît dans ces « cantigas », les termes en font foi, au travers du symbole, de l’allusion et de la parodie.

El carácter marcadamente monátquico de la estructura político-militar en la península ibérica durante la Edad Media no podía dejar de reflejarse en la sátira política. El género se convierte en un arma poderosísima y de ahí los mecanismos de control ejercidos desde el poder. El tema, y sus términos de expresión adquieren un carácter especial cuando los elementos convergen en la máxima representación del poder real. Es entonces cuando la toma de posición llega a sus últimas consecuencias y la poética se convierte en política. Es lo que ocurre en el caso de Alfonso X el Sabio. Su reinado estuvo lleno de dificultades desde su inicio, y no siempre la fuerza del poder o la persuasión de las leyes eran las armas más efectivas. El monarca dirige sus escarnios contra los traidores y cobardes de la guerra de Granada; el Papa, por su ambigüedad en el «fecho del Imperio» o contra el infante don Enrique. La representación del poder real se expresa en estas composiciones, como patentizan los mismos términos, a través del símbolo, la alusión y la parodia.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en