La relations salaire-emploi sous l'éclairage de la concurrence imparfaite

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1999

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Rodolphe dos Santos Ferreira, « La relations salaire-emploi sous l'éclairage de la concurrence imparfaite », Cahiers d'Économie Politique, ID : 10.3406/cep.1999.1251


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Résumé En Fr

The question of the wages-employment relationship stemmed from the statistical invalidation by Dunlop and Tarshis, immediately after the publication of the General Theory, of a conjecture formulated by Keynes on the alleged negative correlation between real and money wages. All three authors tried from the beginning to reconcile theoretical views and statistical observations by resorting, almost exclusively, to imperfect competition. Actually, these efforts culminated, at least in Dunlop's case, in a true research programme on macroeconomic analysis of imperfectly competitive economies, a programme which was basically implemented only in the eighties and the nineties. The present paper discusses this episode from the theoretical point of view and casts a look at its modern echoes, namely at the two main ways of reconciling the Keynesian conjecture with the stylized facts : increasing marginal returns due to internal economies and cyclical

La question de la relation salaires-emploi est née de l'infirmation statistique, par Dunlop et Tarshis et dès la publication de la Théorie Générale, d'une conjecture formulée par Keynes au sujet d'une prétendue corrélation négative entre salaires réel et monétaire. D'emblée, les tentatives des trois auteurs concernés pour réconcilier le point de vue théorique et les observations statistiques se situent presque exclusivement sur le terrain de la concurrence imparfaite. Elles conduisent même, particulièrement chez Dunlop, à la mise en place d'un véritable programme de recherche portant sur l'analyse macroéconomique en termes de concurrence imparfaite, un programme qui n'a été mis en œuvre, pour l'essentiel, qu'au cours des deux dernières décennies. Le présent article discute cet épisode du point de vue théorique et jette un regard sur ses échos contemporains, notamment sur les deux principales voies de réconciliation de la conjecture keynésienne et des faits stylisés : la croissance des rendements internes marginaux et la variabilité du degré de monopole au cours du cycle. La discussion s'appuie sur un même modèle simple, statique, utilisé tout au long de l'article dans un objectif purement heuristique.

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