2004
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Alexandra Carr-Brown et al., « Description spatiale du contenu d'enregistrements stéréophoniques », Cahier Louis-Lumière, ID : 10.3406/cllum.2004.864
Cet article s'inscrit dans le programme de recherche de l'ENS Louis-Lumière sur la spatialisation sonore pour lequel nous travaillons dans le cadre de nos mémoires. Grâce aux avancées technologiques, les principes de l'holophonie, visant à recréer un effet de réalité sonore, ont pu être concrétisés avec l'apparition, entre autres, de la synthèse de front d'onde (WFS) et des ambisoniques d'ordre supérieur (HOA). Ces nouvelles méthodes de diffusion se sont notamment développées grâce aux systèmes de description par le contenu tels que la norme Mpeg-4. En effet, afin de restituer une scène sonore de manière réaliste il convient d'en maîtriser tous les aspects : il faut être en mesure de décrire précisément tous les éléments qui la constituent, signaux sources, positions de ces sources et caractéristiques acoustiques du lieu. Ainsi, ces systèmes exigent non plus une captation sonore au sens classique du terme mais une véritable campagne de mesure, incluant, entre autre une prise de son fractionnée de chacune des sources présentes. Nous pensons qu'il n'est pas pertinent de négliger la prise de son traditionnelle et qu'il est possible de penser autrement les méthodes actuelles. Afin de permettre la synthèse de scènes sonores par ces nouveaux systèmes sans pour autant bouleverser radicalement les habitudes du terrain, nous proposons plusieurs pistes. Nous pensons qu'il est possible d'extraire les nombreuses informations que contient un signal stéréophonique sur la spatialisation, à savoir celles relatives aux sources, à leurs positions et au lieu de la captation. Pour cela, nous proposons de procéder d'abord à un découpage fréquentiel puis d'appliquer à chaque bande des méthodes d'estimation d'indices spatiaux basées sur des outils statistiques. En conséquence, notre travail de recherche s'intitule description spatiale du contenu d'enregistrements stéréophoniques.