Trois jours en Grèce, de Jean-Daniel Pollet. Pour une poétique du fragment

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2008

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Corinne Maury, « Trois jours en Grèce, de Jean-Daniel Pollet. Pour une poétique du fragment », Cahier Louis-Lumière, ID : 10.3406/cllum.2008.911


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Résumé En Fr

Jean-Daniel Pollet’s Trois jours en Grèce takes the viewer on a meandering poetic and philosophical journey. In a single cinematic flow, the film interweaves close-ups of ancient Greek vases, a stream of Gulf War footage, long tracking shots of the filmmaker’s home in Provence, and the recital of a poem by Yannis Ritsos. Pollet traces a fragmented path of time and memory, composed of bits and pieces, side-alleys and scenes that come and go. This article explores the figures of cinematic representation through which the filmmaker brings harmony and poetic significance to such disparate, fragmentary and often opposing realities. Pollet’s films intertwine ancient and modern, near and far, concrete and stone. As a weaver of time and space, Jean-Daniel Pollet unsettles our gaze and disturbs the collective imagination.

Le film Trois jours en Grèce de Jean-Daniel Pollet est une promenade poétique et philosophique qui tresse dans un même élan cinématographique des gros plans sur des vases grecs antiques, un flux d’images de la guerre du Golfe, de longs travellings dans la maison du cinéaste en Provence ou encore une mise-en-voix d’un poème de Yannis Ritsos… Le cinéaste invite à un voyagemémoire morcelé, fait de miettes, d’allers-retours et de chemins de traverse. Par quelles figures cinématographiques Jean-Daniel Pollet parvient-il à réunir ces présences polymorphes, fragmentaires et souvent antagonistes en autant de vitalités poétiques ? Nouer le moderne et l’antique, rapprocher le lointain et le proche, faire dialoguer le béton et la pierre : tel un tisserand du temps et de l’espace, Jean-Daniel Pollet déstabilise ainsi notre regard et inquiète notre imaginaire.

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