L’alimentation au Proche-Orient ancien : les sources et leur exploitation

Fiche du document

Date

2012

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Cécile Michel, « L’alimentation au Proche-Orient ancien : les sources et leur exploitation », Dialogues d'histoire ancienne, ID : 10.3406/dha.2012.3528


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Diet in the Ancient Near East: evidence and interpretation. In order to recreate the diet of the Ancient Near Eastern people, researchers use archaeological remains, images and texts. These, quite numerous, refer first to the table of the elites and the rations distributed to workers. Archaeological remains are often rubbish (fragments of common pots), culinary facilities (millstone, oven, silos) and funerary deposits. These various sources seem to deal with different aspects of food. But Near Eastern archaeology developed, these last decades, new methods providing new data on food : archaeobotanic and archaeozoology for example, for the study of plant and animal remains. It is now possible to cross archaeological data with texts and images. Three samples dedicated to oil, beveled rim bowls and pigs are analyzed.

Pour reconstituer l’alimentation des habitants du Proche-Orient ancien, les chercheurs disposent de sources archéologiques, iconographiques et textuelles. Ces dernières, abondantes, concernent en priorité la table des élites et les rations allouées aux travailleurs. Les vestiges archéologiques sont souvent des objets mis au rebut (tessons de vaisselle commune), des installations culinaires (meules, fours, silos), ainsi que des dépôts funéraires. Ces différents types de sources semblent, a priori, documenter des aspects différents de l’alimentation des anciens. Néanmoins, l’archéologie orientale a développé de nouvelles méthodes, depuis une vingtaine d’années, permettant de multiplier les informations sur les aliments : archéobotanique et archéozoologie, par exemple pour l’étude des restes végétaux et animaux. Il est donc possible de confronter les données archéologiques à celles fournies par les textes et les images. Trois exemples consacrés à l’huile, aux bols à forme tronconique et aux suidés sont présentés en détail.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en