La mortalité française aux grands âges : vers un nivellement des disparités géographiques ?

Fiche du document

Date

1990

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Christiane Delbès et al., « La mortalité française aux grands âges : vers un nivellement des disparités géographiques ? », Espace Populations Sociétés, ID : 10.3406/espos.1990.1424


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The French Mortality at Great Ages: Are we going towards a Levelling of the Geographical Disparities? This article deals with mortality geographic disparities after the age of 65 and their evolution between 1962 and 1982. As for males, for instance, the three years of Life expectancy at the age of 65 which separated the first department from the last one in 1982 amount to the benefits that have been realized since World War II. Moreover, whatever the sex, the variability of departmental situations decreases, as we go up the scale of ages, that is to say as endogenous causes supplant exagenous ones. We have interessed a trend towards the homogenization of life expectancies at great ages, over the twenty years studied. On the contrary, whatever the age groups, there has been an increase of mortality quotients disparities. This result which is paradoxical a priori, is explained by the rectangular survival curve: deaths move more and more towards great ages, a zone of poorer dispersion. This movement gets the upper hand of the increase of death ricks dispersion at every age (as least, as far as women are concerned).

Cet article traite des disparités géographiques de la mortalité après 65 ans et de leur évolution entre 1962 et 1982. Chez les hommes, par exemple, les trois années d'espérance de vie à 65 ans qui, en 1982, séparaient les premiers départements des derniers équivalent aux gains réalisés depuis la deuxième guerre mondiale. En outre, quel que soit le sexe, la variabilité des situations départementales diminue à mesure que l'on s'élève dans l'échelle des âges, à mesure donc que les causes endogènes prennent le pas sur les causes exogènes. Durant les vingt années étudiées, on a assisté à une tendance à l'homogénéisation des espérances de vie aux grands âges. Par contre, quel que soit le groupe d'âges, il y a eu progression des disparités de quotients de mortalité. Ce résultat, a priori paradoxal, s'explique par la rectangularisation de la courbe de survie : les décès se déplacent de plus en plus vers les grands âges, zones de plus faible dispersion, ce mouvement l'emportant (pour les femmes du moins) sur la progression de la dispersion des risques de décès à chaque âge.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en