Vote et gradient d'urbanité : les nouveaux territoires des élections présidentielles de 2002

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2003

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Loïc Ravenel et al., « Vote et gradient d'urbanité : les nouveaux territoires des élections présidentielles de 2002 », Espace Populations Sociétés, ID : 10.3406/espos.2003.2099


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Résumé En Fr

Vote and Urban Gradient : the New Territories of 2002 Presidential Election. By a recomposition of the results of the 2002 presidential election according to the distance to the principal French urban areas, this article insists on the importance of the "urban gradient" as an explanatory element of the vote. The analysis of the results of the main candidates shows that the vote is strongly influenced by the distance to the main cities. This factor remains important once the effects of the social component has been neutralized by the Johnston model. If the explanations through the rural/urban opposition are well known, the periurban areas seem a new zone with a strong electoral stake where the inhabitants-voters, pushed by numerous motivations, voted strongly for the extreme right. Assumptions concerning this protesting vote are thus proposed.

À l'aide d'une méthodologie recomposant les résultats de l'élection présidentielle de 2002 selon la distance aux principales aires urbaines françaises, cet article insiste sur l'importance du « gradient urbain » comme élément explicatif du vote. L'analyse des scores des principaux candidats montre que le vote est en effet fortement influencé par la distance aux grandes villes, facteur qui reste toujours prépondérant une fois les effets de la composante sociale neutralisés à l'aide d'un modèle de Johnston. Si les explications sont désormais connues dans le cadre de l'opposition rural/urbain, l'espace périurbain apparaît ici comme une nouvelle zone à fort enjeu électoral où les habitants-électeurs, poussés par de multiples motivations, ont fortement voté pour l'extrême droite. Des hypothèses concernant ce vote protestataire sont ainsi proposées.

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