La croissance de la productivité du travail dans l'industrie s'est accélérée dès 1967

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1970

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Résumé En Fr Es

The curve of apparent labour productivity, i.e. the ratio of value added by branches of industry to the number of hours worked, which formerly used to progress steadily, showed a marked speeding up in 1967. After describing the phenomenon, and relating it to the trend of wage costs per unit produced, the authors try to explain it. Productivity gains were normal in a period of economic recovery, though well below that found here. It cannot be attributed to the more intensive use either of manpower or equipment. The explanation must therefore be sought in structural changes. One of them is probably the favourable influence of the shorter working week, and another is the accelerated substitution of the factor of productive capital for the labour factor, representing a more intense modernisation of the production mechanism in the face of international competition. There was a further leap forward in apparent labour productivity after crisis of May-June, 1968. But this time, it was a cyclical phenomenon, due to the exceptionally intensive use of the factors of production.

La courbe de la productivité apparente du travail, rapport de la valeur ajoutée des branches industrielles aux nombres d'heures travaillées, qui progressait habituellement de façon régulière, a marqué en 1967 une vive accélération. Après avoir décrit le phénomène et l'avoir rapproché de l'évolution du coût salarial par unité produite, les auteurs cherchent à l'expliquer. Un gain de productivité était normal en période de reprise, mais bien inférieur à celui qui fut constaté. On ne peut mettre en cause une utilisation plus intensive ni de la main d'oeuvre ni de l'équipement. Il faut donc chercher l'explication dans des modifications structurelles. L'une d'elles est probablement le rôle positif de la réduction de la durée hebdomadaire du travail, une autre est l'accélération de la substitution du facteur capital productif au facteur travail, traduisant une modernisation plus intense de l'appareil productif face à la concurrence internationale. Un nouveau bond de la productivité apparente du travail a eu lieu après la crise de mai-juin 1968: Mais il s'agit cette fois d'un phénomène conjoncturel dû à l'utilisation exceptionnellement intensive des facteurs de production.

El crecimiento de la productividad del trabajo en la industria se ha ido accelerando desde 1967 La curba de la productividad aparente del trabajo, producto del valor anadido de las ramas industriales con el numero de horas trabajadas, que iba progresando habitualmente con regularidad, reveló en 1967 una neta acceleración. Tras haber descrito el fenómeno y haberlo confron-tado con la evolución del coste asalarial por unidad de producción, los autores intentan explicarlo. Una ganancia de productividad solfa ser normal durante un perfodo de reanimación, pero era sumamente inferior a la que pudo ser verificada. Ello no se puede atribuir a la utilización más o menos intensiva ni de la mano de obra ni del equipo. Por lo tanto, es menester procurar encontrar una explicación en las modificaciones de estructura. Una de ellas es probablemente el papel positivo que desempena la merma en la duraciôn semanal del trabajo, la otra reside en la acceleración de la substituciôn del factor capital productivo por el factor trabajo que reflejaunamodernizaciôn mâs intensa del aparato de producción frente a la competencia internacional. . Registróse un nuevo salto en adelante en la productividad aparente del trabajo después de la crisis de mayo y junio de 1968. Pero se trata, entonces, de un fenómeno coyuntural debido a la utilización excepcionalmente intensiva de los factores de producción.

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