Les difficultés des adultes face à l’écrit : l’apport de l’épreuve de production écrite de l’enquête Information et vie quotidienne

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2016

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Carole Blondel et al., « Les difficultés des adultes face à l’écrit : l’apport de l’épreuve de production écrite de l’enquête Information et vie quotidienne », Economie et Statistique, ID : 10.3406/estat.2016.10720


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Résumé Fr

L’enquête Information et vie quotidienne (IVQ) de 2011, comme sa précédente édition de 2004, comprend une épreuve de production écrite de mots, sous la forme d’une liste de courses à écrire sous la dictée, à laquelle sont soumises les personnes repérées en difficulté en lecture ou en compréhension écrite lors de l’enquête. Cette épreuve fait partie d’un module conçu par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et participe au diagnostic de l’illettrisme. En 2011 comme en 2004, 8 % des personnes âgées de 18 à 65 ans sont estimées en grande difficulté en production écrite. Les différences, déjà très marquées en 2004, entre les personnes qui ont été scolarisées en France et celles scolarisées dans un pays étranger, se renforcent en 2011. Les personnes qui ont effectivement passé l’épreuve de production écrite ont presque toutes fait des erreurs : seule une minorité accorde tous les pluriels et peut écrire des mots qui ne s’écrivent pas comme ils se prononcent. Mais leurs difficultés à l’écrit ne sont pas uniformes. L’examen des productions écrites du point de vue de la correspondance graphophonologique, qui évalue les mots écrits selon leur correspondance avec l’oral indépendamment de la correction orthographique permet d’affiner les profils langagiers. Une classification ascendante hiérarchique, combinant réussites orthographique et graphophonologique, met en évidence trois groupes de personnes : 63 % ont peu de difficultés ou des difficultés légères à l’écrit, 11 % ont des difficultés importantes et 26 % des difficultés moyennes mais très hétérogènes. Les difficultés à l’écrit sont souvent associées à des faiblesses en compréhension de l’écrit, de l’oral ou en numératie, mais le recouvrement n’est pas parfait. De fortes difficultés à l’écrit sont un assez bon révélateur de difficultés en compréhension de l’écrit. En revanche, une bonne réussite en orthographe ne va pas systématiquement de pair avec une bonne compréhension de l’écrit ou de l’oral.

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