Le lion de Kombolcha et le léopard d’Aksum : des félins rupestres paléochrétiens ?

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2011

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Mots-clés

lion ; leopard ; feline ; rock art ; Aksum ; paleochristianity paléochristianisme ; lion ; léopard ; félin ; art rupestre ; Aksum


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Habtamu Tesfaye et al., « Le lion de Kombolcha et le léopard d’Aksum : des félins rupestres paléochrétiens ? », Annales d'Éthiopie, ID : 10.3406/ethio.2011.1442


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Résumé En Fr

The lion of Kombolcha and the leopard of Aksum : rupestrian paleo-Christian felines ? Two famous rupestrian sculptures of felines, one found near Kombolcha (the “ lion” of Kombolcha) et the other one close to Aksum (the “ lionness” of Gobedra), have been known for long. These two monuments are here described in depth, allowing detailing their morphological, technological and taphonomical features. The lion of Kombolcha, having non-realistic traits, takes part within the variability of a mythological leonine figure represented in the ancient Near and Middle-East. As for the feline of Gobedra, it appears as a leopard. In addition, the description of these monuments allows supporting (on the contrary of previous suggestions) the likely association of these figures with those of a cross and to suggest their chronological attribution to the Aksumite period during the earliest times of Christian influence.

Deux célèbres sculptures rupestres de félins, l’une située près de Kombolcha (le « lion » de Kombolcha) et l’autre aux environs d’Aksum (la « lionne » de Gobedra), sont connues depuis longtemps. Ces deux monuments sont ici décrits de façon approfondie, permettant de préciser leurs caractères morphologiques, technologiques et taphonomiques. Le lion de Kombolcha, doté d’attributs non réalistes, s’inscrit dans la variabilité d’une figure léonine mythologique représentée dans le Proche et Moyen-Orient antiques. Le félin de Gobedra apparaît quant à lui clairement sous les traits d’un léopard. La description de ces monuments permet en outre de soutenir (au contraire de ce qui était suggéré jusqu’ici) la probable association de ces figurations avec celles d’une croix, et de proposer leur attribution chronologique à la période aksumite dans les premiers temps de l’influence chrétienne.

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