De l’insertion urbaine à l’administration plurielle des migrants régionaux dans l’agglomération djiboutienne

Fiche du document

Date

2018

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Amina Saïd Chiré, « De l’insertion urbaine à l’administration plurielle des migrants régionaux dans l’agglomération djiboutienne », Annales d'Éthiopie, ID : 10.3406/ethio.2018.1647


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Cet article aborde la question de l’insertion urbaine des migrants régionaux dans la capitale djiboutienne selon une perspective sociale et politique basée sur le traitement administratif pluriel des flux migratoires. Pour ce faire, elle revient, dans un premier temps, sur le contexte migratoire régional et le rôle de pôle d’attraction et de repli qu’y joue la République de Djibouti. Parallèlement, elle circonscrit géographiquement les lieux de la présence des migrants récents dans l’espace urbain djiboutien (Saïd Chiré, 2012), avant de faire le constat d’une insertion urbaine à la marge pour les migrants ayant opté pour les secteurs périphériques et d’une non-insertion pour ceux qui ont choisi les vieux quartiers du centre-ville. Dans un deuxième temps, la contribution tente d’expliquer les raisons de la préférence des migrants «indigènes » Afars et Somalis-Issas pour la périphérie de la ville et celles de la préférence des migrants habeshas et oromos pour les quartiers populaires du centre. Au final, l’analyse de la gestion politique des flux migratoires régionaux par les autorités djiboutiennes permet d’expliquer l’insertion à la marge de migrants ayant des liens familiaux et claniques avérées avec la population djiboutienne (Afars et Somalis-Issas) et la non-insertion de ceux dépourvus de tels liens (Habeshas et Oromos). Les nombreux freins à l’intégration des migrants habeshas, oromos et somaliens sont ainsi à relier avec la crainte d’une dilution de l’identité djiboutienne et à terme d’une annexion du pays par ses voisins. Les quelques privilèges accordés aux Afars et Somalis-Issas ont alors des motivations électoralistes et plus largement démographiques.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en