De la séduction à l’orgasme : sensualité du toucher chez les poètes latins du début de l’Empire

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2017

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Virginie Girod, « De la séduction à l’orgasme : sensualité du toucher chez les poètes latins du début de l’Empire », GAIA. Revue interdisciplinaire sur la Grèce ancienne, ID : 10.3406/gaia.2017.1723


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Résumé En Fr

From Seduction to Orgasm : Sensuality of the Touch in Roman Poetry of Early Empire. Seduction and sexuality in the Roman Empire conformed to numerous social, moral and legal rules. Socially speaking, the man was said to be superior to the woman and he was supposed to court his ladylove until he gains her favours. The seduction process involved a set of gestures, light gentle touch and petting of various intensity, depending on the situation, with the aim of signifying or of arousing desire. As the two lovers became more intimate, the way they were supposed to touch and to pleasure each other remained ruled by morals and social decorum. In the Roman pallocentric society, penis was considered as the main organ in order to provide carnal pleasure. Clitoris stimulation appears to have been both a marginal and a sophisticated practice.

Dans l’empire romain, la séduction et la sexualité obéissaient à de nombreuses règles sociales, morales et juridiques. L’homme, ontologiquement supérieur à la femme, devait faire sa cour de manière progressive jusqu’à l’obtention des faveurs de sa belle. Cette cour passait par une série de gestes, d’effleurements, d’attouchements dont l’intensité dépendait du lieu dans lequel on se trouvait et qui avaient pour but de signifier ou de susciter le désir. Une fois la femme rendue désirante, une plus grande intimité pouvait naître entre les deux amants mais jusque dans la chambre, la morale et l’ordre social déterminaient la manière dont on devait se toucher pour éprouver du plaisir. Dans cette société phallocentrique, on estimait que le pénis était l’organe principal qui permettait de donner et recevoir du plaisir. Ainsi, les stimulations manuelles du clitoris apparaissaient comme étant une pratique aussi marginale que raffinée.

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