1999
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Patrice Arcelin et al., « Le Rhône à Arles. Données archéologiques et sédimentologiques », Gallia, ID : 10.3406/galia.1999.3249
La position topographique d'Arles, sur une petite éminence rocheuse entre la plaine de Beaucaire et le delta camarguais du Rhône, en fait un témoin privilégié des fluctuations hydriques et hydrologiques du fleuve durant la Protohistoire et l'Antiquité. L'approche des données topographiques, archéologiques et sédimentologiques disponibles suggère l'existence de périodes de fortes activités du fleuve, avec occasionnellement d'importantes crues, le tout peu favorable à l'occupation permanente des terres basses (du Ve s. avant J.-C. au début de notre ère, puis à nouveau du IVe au VIe s. après J.-C.). C'est aux IIe et IIIe s. que l'intensité des débords s'amenuise, moment propice à une extension péri-urbaine des implantations artisanales et commerciales, particulièrement sur la rive droite très exposée du fait de sa faible altimétrie.