L'enfant malade dans les écrits privés du XVIIIe siècle

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2003

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Isabelle Robin, « L'enfant malade dans les écrits privés du XVIIIe siècle », Histoire, économie & société, ID : 10.3406/hes.2003.2333


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Résumé En Fr

At the beginning of the developpement of private writings like diaries, correspondences, and memoirs, serious or mild forms of children ills became a relatively important writing subject. The frequency of the theme of illness as the nature and precision of the information about these experiences depend on the type of writing. Parents, and especially mothers who usually face with child complaint, tell a lot about this subject in their letters or diaries, and sometimes we can reconstitute a sort of health report for their children. When adults try to remember their life, they tell about their experiences of child ills some among the most remarquable. Besides the expression of sensitiveness, and the attitudes towards illness, when we read these texts, we ask about the problem of pain. The anxiety of the parents sometimes lived till physical suffering is more present than the children pain.

Aux premiers temps de la médicalisation de l'enfance et du développement des écrits privés, journaux, correspondance, mémoires, les maux des enfants, des plus bénins aux plus graves, deviennent un thème d'écriture relativement important. Le genre de l'écrit conditionne en partie la fréquence de l'apparition du thème et détermine la nature et la précision de l'information sur ces expériences. Les parents, en particulier des mères plus souvent confrontées à la réalité de la maladie enfantine, s'expriment parfois longuement sur ce sujet dans leurs correspondances ou journaux au point que l'on peut parfois reconstituer un carnet de santé des enfants. Les adultes qui font un travail de mémoire évoquent aussi certaines expériences de maladie enfantine parmi les plus marquantes de leurs premières années. Outre l'expression des sensibilités, les attitudes vis-à-vis de la maladie, la question de la souffrance des malades se pose également à la lecture de ces textes. Il en ressort que l'angoisse, vécue jusqu'à la souffrance physique parfois, des parents apparaît plus que la douleur des petits malades, toujours bien silencieux.

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