La masse monétaire en France, 1890-1913

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Shizuya Nishimura et al., « La masse monétaire en France, 1890-1913 », Histoire, économie & société, ID : 10.3406/hes.2006.2592


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

For the 1890-1913 period, there is no reliable statistic on the total amount of the French monetary stock, particularly because of the uncertainties of the deposits in the banks and the savings banks. The study points that the ban deposits in France were considerably lower that in the United Kingdom at he same time. Four main reasons could be pointed out: the savings banks were popular; then the French people did not trust cheques; the necessity of opening a cheques account beside a current count in order to receive payment for cheques: the popularity of the notes issued by the Banque de France. Even if the French banking system was underdeveloped in comparison with the British one, the savings bank system was stronger on the other side of the Channel and the circulation of the bills of exchange was greater in proportion. These two last reasons make up to a certain point the relative scarcity of bank deposits in France.

II n'existe pas, pour la période 1890-1913, de statistique fiable du montant total de la masse monétaire française, en particulier du fait des incertitudes concernant le montant des dépôts bancaires et de ceux des caisses d'épargne. L'étude montre que le volume des dépôts bancaires était très inférieur à celui du Royaume-Uni à la même époque. Y contribuaient quatre facteurs principaux : la popularité des caisses d'épargne ; la méfiance des Français par rapport au chèque ; la nécessité d'ouvrir des comptes de chèques en plus des comptes courants pour pouvoir toucher des chèques ; la popularité des billets de la Banque de France. Même si le système bancaire français demeurait relativement sous-développé par rapport à celui du Royaume-Uni, le système des caisses d'épargne était relativement plus fort qu' Outre-manche et la circulation des effets de commerce y était proportionnellement plus importante. Ces deux derniers facteurs ont compensé jusqu'à un certain point la rareté relative des dépôts bancaires en France.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en