2007
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Guillermo Serés, « La autoridad literaria: círculos intelectuales y géneros en la Castilla del siglo XV », Bulletin hispanique, ID : 10.3406/hispa.2007.5294
L'évolution des différents cercles intellectuels de la Castille du XVe siècle est analysée en ce qui concerne l'érudition poétique. On constate tout d'abord des différences notables entre les uns et les autres pendant la première moitié du siècle, différences qui s'amenuisent au fur et à mesure que celui-ci avance, pour presque disparaître à partir des années 1460, après la mort de Cartagena, Mena, Santillana ou el Tostado, parallèlement au gain de popularité de la culture classique. Cela entraînera paradoxalement l'abandon progressif de Tarte mayor et d'une poésie trop savante et le retour à une certaine spiritualité, qui trouvera sa meilleure expression dans le conceptisme de Jorge Manrique, de la génération suivante, après les expériences infructueuses de certains poètes de transition tels que Gómez Manrique ou Pero Guillen de Segovia, du cercle de l'archevêque Carrillo. Cette évolution vers une poésie simple et morale sera consacrée, à la fin du siècle, par Juan del Encina.