L’aile exhaussée de la maison Gaudin à Nancy : une manifestation visuelle de la nature

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2013

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Aurélie Michel, « L’aile exhaussée de la maison Gaudin à Nancy : une manifestation visuelle de la nature », Histoire de l'art, ID : 10.3406/hista.2013.3445


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Résumé En Fr

In the fertile climate of Nancy during the 19th centurv, the reform of Applied Arts was linked to industrial development. The study of the raised aisle of the building located at 97 Charles III Street in Nancy allows for the observation of the techniques of stylistic arrangements and the incremental movement of architectural patterns towards naturalist considerations. In 1899, the leather merchant Alphonse Gaudin asked Georges Biet to create an extension of the building where he resided. Its richly decorated façade includes one of Jacques Griiber’s first glass roofs, that moves nature into the intimate space of the home. Eight curved panels make up this window, which represents a tulip tree from Virginia. Following an ascending movement, the workmanship patterns seem to evolve from medieval inspiration to modernism. Nature is transcended by stylized images, creating a graft of vegetation and of the landscape on the architecture, both inside and outside the building.

Dans le climat fertile du Nancy de la seconde moitié du XIXe siècle, la réforme des arts décoratifs est envisagée à l’aune des progrès de l’industrie. L’étude de la partie exhaussée de l’immeuble situé 97, rue Charles III, à Nancy permet d’observer les techniques de combinaison des styles, ainsi que le glissement progressif du motif architectural vers des considérations naturalistes. En 1899, Alphonse Gaudin, négociant de cuirs, fait appel à Georges Biet afin de réaliser une extension de l’immeuble qu’il habite. La façade richement sculptée intègre l’une des premières verrières de Jacques Grüber, qui fait pénétrer la nature dans l’espace intime du foyer. Huit panneaux cintrés composent ce vitrage qui représente un tulipier de Virginie. Dans un mouvement ascendant, la facture des motifs semble évoluer de l’inspiration moyenâgeuse au modernisme. La nature est transcendée par les images stylisées, opérant une greffé de la végétation et du paysage sur l’architecture, à l’intérieur comme à l’extérieur.

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