Cognition humaine individuelle et collective : le cas de la crise écologique

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2015

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John Robert Stewart et al., « Cognition humaine individuelle et collective : le cas de la crise écologique », Intellectica, ID : 10.3406/intel.2015.1013


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Résumé En Fr

Individual and Collective Human Intelligence : the Case of the Ecological Crisis. Cognitive science has often addressed situations where the collective intelligence of a population is greater than that of the individuals which make it up, for example the “ swarm intelligence” of insect colonies. The aim of this article is to examine the inverse situation, where the collective intelligence of a population may be less than the intelligence of individuals. It is in this perspective that we propose to study the case of the ecological crisis. Why do contemporary humans apparently have such great difficulty in taking the necessary measures to avoid the possible extinction of their own species ? In order to sketch the outlines of a reply to this question, we refer on one hand to crowd psychology ; on the other, to the fact that the main contemporary system of social synthesis, capitalism, is incompatible with zero growth. However, the ecological crisis is not a fatality ; this text is nothing other than an attempt, however minimal, to increase our collective intelligence concerning the conditions for the survival of our species.

Les sciences cognitives se sont souvent penchées sur des situations où l’intelligence collective d’une population est supérieure à celle des individus qui la composent, par exemple l’ «intelligence d’essaim » des colonies d’insectes. Le but de cet article est d’examiner la situation inverse, où l’intelligence collective pourrait être moindre que l’intelligence des individus. C’est dans cette perspective que nous nous proposons d’étudier le cas de la crise écologique. Pourquoi les êtres humains contemporains ont-ils apparemment tant de mal à prendre les mesures nécessaires pour éviter la possible extinction de leur propre espèce ? Pour esquisser une réponse à cette question, nous évoquons d’une part la psychologie des foules ; d’autre part, le fait que le principal système contemporain de synthèse sociale, à savoir le capitalisme, est incompatible avec une croissance zéro. Néanmoins, la crise écologique n’est pas une fatalité ; ce texte n’est rien d’autre qu’une tentative, aussi minime soit-elle, d’augmenter un tant soit peu notre intelligence collective des conditions de la survie de notre espèce.

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