«A Little Bit of Ivory, Two Inches Wide» : The Small World of Jennifer Johnston's Fiction

Résumé En Fr

Jennifer Johnston's novels have variously been analysed in terms of the Kiinstlerroman genre. But, as the present study seeks to show, there are a number of reasons why such an analysis should be viewed with considerable reservations. Further, critics have so far been at pains to establish Mrs Johnston as among the most consummate of fiction writers, an appraisal that is difficult to accept if one takes into account the glaring deficiencies in her œuvre : too many of her novels rely on the same compositional pattern and concentrate on the theme of initiation ; moreover, they betray shortcomings in narrative technique as well as an unsure hand at metonymy ; and they show a propensity in Johnston for simply overdoing the coincidences in her plots and burdening her narrative accounts with intolerably melodramatic elements.

On a considéré à maintes reprises les romans de Jennifer Johnston comme des romans développant le thème de l'artiste. Face à une telle interprétation, il convient néanmoins d'exprimer — et c'est là l'objet de la présente analyse — de grandes réserves. Par ailleurs, la critique s'est jusqu'à maintenant efforcée de présenter Johnston comme un écrivain proche de la perfection, ce qui semble tout à fait incompréhensible si l'on considère les insuffisances frappantes de son œuvre sur le plan artistique : les romans sont de nature véritablement schématique. Un trop grand nombre d'entre eux présentent le même schéma de composition et traitent les mêmes thèmes. De plus, ils trahissent des faiblesses dans la technique narrative ainsi qu'une main peu sûre pour ce qui est de l'élévation métaphorique ; et finalement leur valeur artistique est considérablement amoindrie par des éléments mélo-dramatiques intolérables.