2001
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Alan Harrison, « More Hidden Irelands : Some Light on the Irish Eighteenth Century », Etudes irlandaises, ID : 10.3406/irlan.2001.1579
La langue irlandaise est rarement associée à la population urbaine, mais au début du XVIIIème siècle de très nombreux irlandophones vivent à Dublin ou à sa périphérie. Après la bataille de la Boyne, le Parlement se réunit fréquemment dans la capitale, ce qui entraîne le développement de la ville. Durant cette période qui vit l'application des lois pénales réduisant les droits des catholiques, les artisans majeurs de ce développement furent les classes moyennes et supérieures de la population protestante. On a peu souvent conscience que ce développement de la capitale encouragea les Irlandais de souche, donc catholiques, à venir à Dublin offrir leurs services et plus généralement chercher fortune. La plupart d'entre eux étaient irlandophones. Cet article analyse à l'aide des témoignages qui nous sont parvenus l'importance de ce fait et nous met en présence d'une communauté citadine bilingue, biculturelle, commémorant le passé tout en fournissant le terreau à ce qui deviendrait le romantisme irlandais