La patate douce et l'arachide : transformations d'une agriculture Yali (Irian Jaya, Indonésie)

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1999

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Manuel Boissière, « La patate douce et l'arachide : transformations d'une agriculture Yali (Irian Jaya, Indonésie) », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, ID : 10.3406/jatba.1999.3705


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Résumé En Fr

At an altitude of 1000 meter, in an area of mountains still covered by dense forests, the valley of the Heluk river is occupied by the Yali, the fifth most important ethnic group in Irian Jaya. The Yali are practising swidden cultivation of sweet potato, without using slash-and-burn technique. An intensification of agricultural practices can be described, since the Yali differentiate six kinds of gardens, according to the way the soil is prepared. Supposing that certain practices, as mounds, are recently introduced here, adapted to the cultivation of new crops, as groundnuts, we can study the way these new plants and practices are integrated to the technical and social systems of the Yali. The result is that they are not modifying the traditional agricultural cycle, as no increase of the population disturbs the stability of this cycle.

Située à l 000 mètres d'altitude, dans une région de montagnes encore très forestière, la vallée de la rivière Heluk est occupée par les Yali, qui appartiennent au cinquième groupe ethnique le plus représenté d'Irian Jaya. Les Yali sont des cultivateurs de patate douce qui pratiquent une agriculture semi-itinérante, sans usage du brûlis. On peut mettre en évidence, dans ce groupe de villages, une intensification des pratiques agricoles, puisque les Yali ne différencient pas moins de six types de jardins, en fonction de la manière dont le sol est préparé. Partant de l'hypothèse d'une introduction récente de certaines pratiques, comme celle du billon et celle de petits monticules de terre, adaptées à la culture de plantes nouvelles, comme l'arachide, on étudie la manière dont ces plantes et pratiques nouvelles s'intègrent au système technique et social yali. On constate qu'elles ne modifient en rien le cycle agricole traditionnel, ni la manière dont les relations sociales s'expriment dans les jardins, tant qu'aucune augmentation de la population ne vient perturber cet équilibre.

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