"Question de formes" ou pour un apprentissage intégré de la morphologie verbale du français et du néerlandais en Belgique néerlandophone

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1997

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Danièle Flament-Boistrancourt et al., « "Question de formes" ou pour un apprentissage intégré de la morphologie verbale du français et du néerlandais en Belgique néerlandophone », LINX, ID : 10.3406/linx.1997.1462


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Résumé En Fr

In Dutchspeaking Belgium, the school and reference grammars of Dutch have gradually departed from a Latin grammar type framework. Correlatively, the French teachers of this country have observed that their pupils tend to conjugate French verbs through direct translation of Dutch. Using a corpus based upon French and Dutch course current school books, we have analysed the way grammar was presented to the pupils. Concentrating on two specific problems (i.e. future and conditionnel), our analysis shows that the departure from the Latin model as a descriptive tool for the Dutch language has led to the implementation of two very different conceptual approaches which have confused the learrners. Because there do not exist universals between the French and the Dutch verbs, we believe that it is necessary to suppress the strict partition that exists in teaching between foreign languages and mother tongue.

Au fur et à mesure que les grammaires scolaires et descriptives du néerlandais ont rompu avec une présentation de leur matière coulée dans le moule de la grammaire latine, les professeurs de français des lycées d'enseignement général de Belgique néerlandophone ont remarqué que, pour conjuguer les verbes du français, leurs élèves recouraient de façon de plus en plus fréquente à des traductions du néerlandais. À partir d'un corpus constitué par les manuels de français et de néerlandais utilisés en classe, nous avons donc entrepris une analyse des métadiscours grammaticaux auxquels l'élève flamand était exposé, tant pour le néerlandais que pour le français. Cette communication montre à partir de deux exemples précis (l'enseignement du futur et celui du conditionnel) que le légitime abandon pour décrire le néerlandais du modèle latin a amené la mise en place de deux cadres conceptuels trop différents pour que l'élève puisse s'y retrouver. Abolir la cloison étanche qui, dans l'enseignement, existe entre langue maternelle et langues étrangères est donc nécessaire, d'autant plus qu'il n'existe pas, dans le cas précis de la métalangue de la morphologie verbale, de véritables universaux entre français et néerlandais.

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