Musset et Sand ironistes : deux romantismes critiques ?

Fiche du document

Auteur
Date

2009

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Olivier Bara, « Musset et Sand ironistes : deux romantismes critiques ? », Littératures, ID : 10.3406/litts.2009.2098


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les représentations communes du romantisme envisagent une adhésion sans recul de l’artiste, livré à l’effusion lyrique, à son moi biographique. La liaison Sand-Musset aurait ainsi produit une littérature impudique et doloriste, immédiatement référentielle. C’est oublier la composante critique fondamentale du romantisme, capable après 1836 (Lettres de Dupuis et Cotonet de Musset, Xe Lettre d’un voyageur de Sand) de faire éclater postures, impostures et clichés. Mais dès leur rencontre, entre été et automne 1833, Musset et Sand cultivèrent en commun un romantisme hautement fantaisiste et finement ironique, placé sous le signe de Tieck et d’Hoffmann. Fantasio et Aldo le Rimeur, «Le songe du Reviewer » ou Garnier exploitent les vertus de la forme brève, de l’irrévérence et de l’autoparodie.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en