Les ouvrières de la soie dans le Bas-Dauphiné sous la Troisième République

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1996

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Andrée Gautier, « Les ouvrières de la soie dans le Bas-Dauphiné sous la Troisième République », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, ID : 10.3406/mar.1996.1599


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Résumé En Fr

Gautier (Andrée). — The silk women workers in the Bas-Dauphiné under the Third Republic The nearby «fabrique lyonnaise» helped the silk industry to develop all over the «Bas-Dauphiné», particularly between Moirans and Bourgoin, Voiron being an important centre. Throughout the third Republic, silk weaving often employed young workers, mostly women. The organization and conditions of work varied according to the period considered or the size and location of the factory. From the small country workshop to the «convent-factory», the differences were conspicuous. However, several common points can be found : low salaries, long working days and usually bad working conditions. Thanks to some interesting documents such as the records of strike actions from the «M series», the life of those anonymous women factory workers has been brought to light.

La proximité de la fabrique lyonnaise a favorisé dans toute la région du Bas-Dauphiné l'implantation de soieries, en particulier entre Moirans et Bourgoin, avec un important centre à Voiron. Durant toute la durée de la IIIe République, le tissage de la soie a occupé des ouvriers, et surtout des ouvrières souvent très jeunes. Les situations de travail pouvaient varier, selon la période envisagée ou selon la taille et la situation de la fabrique. Du petit atelier campagnard à l'«usine-pensionnat», les différences étaient évidentes. Cependant, des constantes peuvent être relevées en ce qui concerne les médiocres salaires, la durée de la journée, le plus souvent excessive, et les conditions de travail, généralement mauvaises. Des sources documentaires assez riches, en particulier les dossiers de la série M, des Archives départementales de l'Isère, retraçant les mouvements de grève, ont permis de sortir de l'ombre ces ouvrières anonymes.

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