2005
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Marie-Claude Chaput, « La presse espagnole et la révolution des Œillets », Matériaux pour l'histoire de notre temps, ID : 10.3406/mat.2005.1064
Un an et demi avant la mort de Franco déjà très malade, la révolution des OEillets dans le pays voisin provoque des réactions de sympathie dans la presse d’opinion comme Triunfo dont les collaborateurs vont vivre les événements comme une anticipation d’un retour à la liberté attendue et des réactions de rejet, par crainte d’une possible contagion, dans la presse conservatrice. Cette dernière tente de faire resurgir les vieux démons et d’agiter le spectre de la guerre civile; l’épisode le plus tendu sera le manifeste de José Antonio Girón de Velasco qui dans Arriba, organe phalangiste, s’oppose à la politique d’ouverture menée par Pío Cabanillas. Bien que les acteurs de la révolution portugaise soient des militaires, le quotidien porte-parole de l’armée, El Alcázar, appuie Girón. Modèle ou repoussoir, cet article essaie de démontrer comment le discours de la presse, en fonction, de ses tendances s’articule autour de ces deux axes.