Albania : interrelationships between population, poverty, development, internal and international migration / Albanie : relations entre population, pauvreté, développement, migrations internes et externes

Fiche du document

Auteur
Date

2004

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Russell King, « Albania : interrelationships between population, poverty, development, internal and international migration / Albanie : relations entre population, pauvreté, développement, migrations internes et externes », Méditerranée, ID : 10.3406/medit.2004.3365


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Albania presents itself as a fascinating case-study for examining the interrelationships between population, migration, poverty and development across the period of the post-communist transformation. Previously banned from emigration, Albanians exploded out of their isolated state in the early 1990s, leading to the loss of around 20% of the national population by the end of the decade. Most emigration has been to Greece and Italy. Albanians have also been dramatically mobile within their country, with migration flows mainly directed to Tirana and its surroundings. Whilst both the internal and external migration flows have historical precedents, the article focuses its main attention on the interrelationships between migration processes on the one hand, and demographic structures, poverty and development on the other. Emigration has halted Albania's rapid population growth. Whilst not denying the austerity of life under the communist regime, new forms of poverty and inequality arising from the rush towards a neo-liberal economic system have been important in forcing many poor Albanians to migrate to survive. Return migration is at an early stage, and long-term development requires strategic invest in infrastructures and key industrial sectors, as well as building on the country's tourist potential.

L'Albanie est un cas d'école fascinant pour qui souhaite examiner les relations entre population, migration, pauvreté et développement au cours de la période de transformation post-communiste. Auparavant privés de la liberté d'émigrer, les Albanais se sont enfuis de leur État isolé au début des années 1990 en un élan qui causa la perte de près de 20% de la population nationale à la fin de la décennie. La majeure partie des émigrants ont pris le chemin de la Grèce et de l'Italie. Les Albanais ont également fait preuve d'une grande mobilité à l'intérieur de leur pays, avec des courants migratoires essentiellement dirigés vers Tirana et ses alentours. Bien que les mouvements migratoires internes et externes aient tous deux des précédents historiques, l'article se focalise sur les relations entre processus migratoires d'un côté, structures démographiques, pauvreté et développement de l'autre. L'émigration a mis un terme à la rapide croissance de la population albanaise. Sans dénier l'austérité de la vie sous le régime communiste, de nouvelles formes de pauvreté et d' inégalité issues de la ruée vers le système économique néo-libéral ont joué un rôle important en forçant de nombreux Albanais pauvres à émigrer pour survivre. Les retours migratoires n'en sont qu'à leurs débuts, et le développement durable du pays requiert un investissement stratégique dans les infrastructures et les secteurs industriels clés aussi bien que dans la mise en valeur du potentiel touristique.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en