1983
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Nicole Blanc, « Les stucateurs romains : témoignages littéraires, épigraphiques et juridiques », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1983.1394
Nicole Blanc, Les stucateurs romains. Témoignages littéraires, épigraphiques et juridiques, p. 859-907. Une étude précise des termes tectorium, albarium, dealbamentum, gypsum et plastice fait apparaître qu'il n'existe pas un terme unique et spécifique pour désigner les stucateurs, qui se fondent dans la masse des artisans de l'enduit. Ceux qui nous sont connus par les columbaria et les stèles funéraires, sont en grande majorité des esclaves et des affranchis, qui semblent avoir évolué dans un milieu modeste. Certains, attachés à une grande familia, travaillaient pour leur patron, d'autres, les plus nombreux sans doute, dans le cadre d'ateliers, fonctionnant en partie avec une main-d'œuvre salariée. Les témoignages écrits, plus précis après le IIe siècle, apportent des éléments d'appréciation sur la taille de ces entreprises, ainsi que sur l'organisation de la profession : statut du personnel, rémunérations, rôle des corporations.