1987
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Daniela Lombardi, « La demande d'assistance et les réponses des autorités urbaines face à une crise conjoncturelle : Florence 1619-1622 », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.1987.2938
Daniela Lombardi, La demande d'assistance et les réponses des autorités urbaines face à une crise conjoncturelle : Florence 1619-1622, p. 935-945. L'A. analyse les motivations de la demande d'assistance à partir d'un enregistrement des pauvres qui se présentent devant le comité de gestion de l'hôpital florentin des Mendiants, dans les premiers jours de décembre 1621. Si la solitude semble être une des raisons décisives de la demande de réclusion, quand il s'agit de femmes seules et d'orphelins (les orphelines sont plus facilement hébergées par des parents ou des voisins), dans la plupart des cas, pourtant, les pauvres sont bien enracinés dans le milieu urbain, ils vivent en famille et ils ont eu des rapports avec le monde du travail. Ils demandent, très souvent, de pouvoir continuer à mendier ou de travailler. Les estropiés, les aveugles, les invalides, eux non (v. au verso) plus, ne s'écartent pas de cette image de stabilité familiale et résidentielle, très différente de l'image classique du pauvre vagabond qui appartient aussi aux dirigeants de l'hôpital florentin.