Balzac et l’Index (1841-1864)

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2009

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Loïc Artiaga, « Balzac et l’Index (1841-1864) », Mélanges de l'école française de Rome, ID : 10.3406/mefr.2009.10865


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Résumé Fr

Entre 1841 et 1864, Honoré de Balzac est condamné quatre fois par la congrégation de l’Index pour 18 de ses oeuvres. L’ouverture récente des archives de l’Index au Vatican permet de comprendre les raisons conditionnant cet acharnement du Saint-Siège à lire La Comédie humaine. On détaille à Rome le système philosophique de l’auteur, on s’attarde sur sa manière de détourner le lexique religieux, de jouer avec la morale, ou de forger des personnages pieux ambigus. Exercice de censure, la confrontation entre les consulteurs de l’Index et le roman est aussi une expérience esthétique inédite : la distance structurelle entre l’institution et la littérature – les romanciers français pèsent peu dans le vaste corpus des livres interdits par l’Église au XIXe siècle – se double d’un écart culturel conséquent. Malgré la volonté de Balzac de se poser en zélateur du catholicisme, ce sont bien ici deux univers antithétiques qui s’opposent : le monde des Lettres et celui de la curie romaine.

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