La navigation du chaland

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2014

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Rhône Ródano

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Sabrina Marlier, « La navigation du chaland », Archaeonautica, ID : 10.3406/nauti.2014.1345


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Résumé En Fr

The navigation of the barge. When heading downstream, the barge was carried by the current. Nonetheless, extra oars could have been used either to speed up passage or to assist in manoeuvres with the current. Depending on the state of the river, if the water was low, sounding poles could have been used. On the other hand, navigation upstream meant fighting against the river’s strong current and the obstacles this presented. Indeed, upstream sailing was done by towing. Until the end of the 15th century, hauling on the Rhône was by manpower. From antiquity, we have very few documents regarding this activity. There are textual (Martial, Ausonius and Sidoinius Apollinaris) and iconographic references (bas-reliefs at Cabrières-d’Aigues, Colonzelle, Igel, Neumagen and on a statue representing the Tiber) that refer to the Rhône basin (Rhône, Saône and Durance), to the Mosel and the Tiber. As to their strength, documents from the middle ages give us the ratio of one hauler to 1.5 tons of payload. So, for the Arles-Rhône 3 barge, loaded to capacity, some 20 haulers would have been required.

Pour descendre le fleuve, le chaland se laissait porter par le courant. Des rames d’appoint pouvaient néanmoins être utilisées soit pour accélérer la descente soit pour assurer la manoeuvre dans les courants. Si les eaux du fleuve étaient basses, des perches de sondes pouvaient être utilisées. Pour la remonte, en revanche, il fallait vaincre le fort courant du fleuve et surmonter les obstacles qui se présentaient. La remontée du fleuve s’effectuait par halage. Jusqu’à la fi n du XVe s, le halage sur le Rhône était assuré par des hommes («halage au col » ). Pour l’Antiquité, on ne dispose que de peu de documents sur le halage ; il s’agit de témoignages textuels (Martial, Ausone et Sidoine Apollinaire) et iconographiques (bas-reliefs de Cabrières-d’Aigues, de Colonzelle, d’Igel, de Neumagen, et sur la statue représentant Le Tibre) en relation avec le bassin rhodanien (Rhône, Saône et Durance), la Moselle et le Tibre. En termes de puissance, ce sont les documents du Moyen Âge qui renseignent le rapport de un haleur pour 1,5 tonne de charge utile. Ainsi, pour le chaland Arles-Rhône 3 chargé au maximum de ses capacités, une vingtaine de haleurs étaient nécessaires.

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