Les monnaies béarnaises de Louis XIV (II)

Fiche du document

Date

2014

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Christian Charlet, « Les monnaies béarnaises de Louis XIV (II) », Revue Numismatique, ID : 10.3406/numi.2014.3260


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Late in 1662, Colbert closed down the three mints of Bearn (Pau, Morlaàs and Saint-Palais), in response to the refusal of their masters to abide by the demands of central authorities in Paris. However, thanks to powerful interventions, the Bearnese were granted the re-opening of two mints : Pau in March 1663, Saint-Palais in November the same year, Morlaàs remaining definitively closed down. With this re-opening, the mints’ autonomy was substantially reduced : from then on, they were subject to the Kingdom’s legislation. Nevertheless, they kept several privileges : the Chambre des Comptes in Pau was maintained, keeping several privileges. Saint-Palais ceased minting in 1672. In spite of further mints’ closures by Louis XIV, Pau remained the only mint in Bearn till the Revolution.

Le refus manifesté par les exploitants des hôtels des monnaies du Béarn de se soumettre aux exigences des autorités parisiennes conduisit à la fermeture des trois monnaies de Pau, Morlaàs et Saint-Palais à la fin de 1662 à l’initiative de Colbert. Toutefois, grâce à de puissantes interventions, les Béarnais obtinrent la réouverture de la Monnaie de Pau en mars 1663 puis celle de Saint-Palais en novembre ; Morlaàs resta définitivement fermée. En même temps que cette réouverture, les ateliers béarnais virent leur autonomie considérablement réduite car ils se trouvèrent désormais soumis à la législation du royaume. Ils conservèrent néanmoins plusieurs privilèges : maintien de la Chambre des Comptes de Pau avec les prérogatives de Cour des Monnaies, survivance des emblèmes provinciaux et de la légende DB spécifique à Pau, etc. L’atelier de Saint-Palais disparut en 1672 et celui de Pau resta seul jusqu’à la Révolution malgré plusieurs fermetures nouvelles sous le règne de Louis XIV.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en