35 heures : réduction réduite

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2000

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Résumé En Fr

Working time in France : reduce reduction Eric Heyer, Xavier Timbeau Since lst February 2000, the legal working time is fixed, in France, to 35 hours by week for the private sector. We lead a prospective scenario of application of « 35 hours policy » and a prospective analysis of macroeconomic impacts. According to us, the « 35 hours policy » could allow an increase in employment of approximately 480 000 at the beginning of 2002. Furthermore we compare this policy of the generai reduction of work duration (RWD) to a measure of reduction of labour cost so as to separate in this RWD what is had to the reduction of working time and what is attributable to the simple declines load. The results of our simulations sheds light that, the effect on the employment is near twice less raised when the eut tax is not matched with RWD. JEL codes : E17, E24 J23.

Depuis le 1er février 2000, la durée légale du travail est fixée, en France, à 35 heures par semaine (au lieu de 39 heures) pour l'ensemble des entreprises du secteur privé déplus de 20 salariés. Dans ce travail, nous menons, sur la base des faits existants, un scénario prospectif d'application des 35 heures en France et une analyse prospective des impacts macroéconomiques, en particulier de l'impact sur l'emploi et le chômage : dans l'hypothèse où l'ensemble des salariés seront, à terme, couverts par un accord 35 heures, l'impact final sur l'emploi serait d'environ 480 000. Nous comparons ensuite les 35 heures à une mesure de baisse de charges afin de pouvoir séparer dans « la mesure 35 heures » ce qui est dû à la réduction de la durée du travail et ce qui est attribuable à la simple baisse de charges. A cert égard, il ressort de nos simulations que l'effet sur l'emploi est près de deux fois moins élevé lorsque l'allégement de charges n'est assorti d'aucune condition en matière de réduction de la durée du travail. Enfin, nous rappelons les éléments du débat théorique et concluons que la pertinence des 35 heures est liée au diagnostic que l'on porte sur le chômage français et en particulier sur l'importance de sa composante structurelle.

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